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Votre œuvre créée avec l’IA est-elle protégée par le droit d’auteur ?
Votre œuvre créée avec l’IA est-elle protégée par le droit d’auteur ? Par Maître Laurence Benhamou Vous utilisez l’IA pour composer de la musique, écrire un scénario, créer des visuels ? Vous n’êtes pas seul·e. Mais voici ce que beaucoup d’auteurs ignorent : ➡️ Votre œuvre n’est peut-être pas protégée comme vous le pensez. Pourquoi ? Parce que le droit d’auteur en Europe protège uniquement la création humaine. Si votre œuvre est générée entièrement par une IA — sans choix personnel, sans intervention créative — elle entre dans une zone grise. Elle pourrait ne bénéficier d’aucune protection. En revanche, si vous avez contribué de manière active — en rédigeant les prompts, en sélectionnant les résultats, en modifiant ou en assemblant avec intention — alors vous pourriez être reconnu·e comme l’auteur·e. Plus vous exercez de contrôle, plus vos droits sont solides. Et le droit moral ? Le droit à la paternité de l’œuvre, le droit au respect de son intégrité ? Ils sont strictement réservés aux personnes physiques. Donc si l’IA a joué un rôle important, ✅ Gardez une trace du processus de création. ✅ Votre intervention doit avoir piloté le résultat final. L’Union européenne commence à réagir : – Le AI Act impose des règles de transparence sur les IA génératives. – Le RGPD protège déjà vos données personnelles — y compris votre image, votre voix, votre style — lorsqu’ils sont utilisés pour entraîner des modèles. Mais la loi est encore en évolution. D’ici là, votre meilleure protection, c’est de connaître vos droits — et de les faire valoir, car même si l’IA vous aide à créer, c’est vous qui méritez le crédit et la rémunération assortie… Me Laurence Benhamou Avocat aux barreaux de Paris et de Californie
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Quels contenus protégés pouvez-vous utiliser dans votre film ou votre création ?
Quels contenus protégés pouvez-vous utiliser dans votre film ou votre création ? de Me Laurence Benhamou Vous êtes en train d’écrire, de réaliser, de composer? Vous créez un film, une série, une œuvre musicale, un projet visuel ou sonore et une question vous travaille : puis-je intégrer cette image que j’ai trouvée ? Ce morceau que j’adore ? Ce passage de texte ? Ce lieu ? Cette voix ? Ce visage ? Créer, c’est aussi puiser dans ce qui existe. Mais attention : toute création préexistante est potentiellement protégée. Et chaque type de contenu obéit à ses propres règles. Une musique ? Si elle est encore protégée par le droit d’auteur, même un court extrait nécessite une autorisation. Il faut identifier le titulaire des droits (souvent via la SACEM ou la SDRM) et demander une licence. Et non, ce n’est pas parce qu’elle est disponible sur Internet que vous pouvez l’utiliser librement. Une image ou une photo ? Est-elle tombée dans le domaine public ? A-t-elle été diffusée avec une licence d’utilisation ? Là encore, vérifiez. Même les images dites “libres de droits” sont souvent conditionnées par des mentions obligatoires ou un usage limité. Un lieu, une architecture ? Certains bâtiments contemporains sont protégés comme des œuvres. Et filmer sur un site privé implique souvent une autorisation spécifique. Une personne filmée ou photographiée ? Le droit à l’image impose d’obtenir son consentement, même si la scène est captée dans un lieu public. Et le floutage n’est pas toujours suffisant. Un extrait littéraire ou une citation ? Le droit de citation existe, mais il est strictement encadré. Il faut que la citation soit brève, justifiée par le propos, et bien sûr mentionnée. Certaines exceptions existent — œuvre dans le domaine public, courte citation, caricature, parodie — mais elles ne s’appliquent que dans des cas très précis. Le plus important, c’est d’anticiper. Chaque contenu intégré dans votre création peut engager votre responsabilité. Et c’est dès l’écriture, dès le montage, qu’il faut penser à sécuriser votre projet. Ce n’est pas une simple formalité : c’est une garantie de pouvoir diffuser, vendre, valoriser votre œuvre. Me Laurence Benhamou Avocat aux barreaux de Paris et de Californie
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Protéger votre scénario et préparer la rencontre avec un producteur : les bons réflexes juridiques
Protéger votre scénario et préparer la rencontre avec un producteur : les bons réflexes juridiques Vous avez rendez-vous avec un producteur pour votre projet ? Voici des conseils qui permettent de préparer le rendez-vous. C’est un moment d’échange qui peut ouvrir de nombreuses portes. Mais comment faire passer cette étincelle qui n'existe encore que sur papier ou dans votre tête, jusqu'à l'écran, en sécurisant chaque étape ? Transformer un pitch en film ou série de vos rêves exige de concilier passion créative et nécessité légale. Dans un pays où les droits d’auteur sont reconnus, votre scénario est protégé dès sa création. Pour renforcer cette protection et prévenir tout risque de plagiat, il est recommandé de déposer votre synopsis auprès de la SACD, même si vous n’êtes pas membre. Vous pouvez également protéger votre travail en déposant une enveloppe Soleau auprès de l’INPI. Ce geste vous procure cette sécurité, en fournissant une preuve d’antériorité. Ensuite, avant de présenter votre projet à quiconque, faites signer un Accord de Confidentialité (NDA). Il engage les parties à garder confidentielles toutes les informations, qu’elles soient orales ou écrites. Toute divulgation non autorisée constitue une violation contractuelle. P our renforcer la traçabilité, vous pouvez également numéroter ou apposer un watermark avec le nom du destinataire sur le script. Et si le scénario plaît au producteur, celui-ci peut vous proposer un contrat d’option qui lui permettra de réserver es droits sur une durée déterminée afin de monter le projet. Au bout du délai convenu, le producteur pourra lever l’option en payant le solde dû ou d’abandonner le projet. Dès qu’un producteur est associé au projet, plusieurs autres pré-contrats peuvent structurer les relations tout en balisant l'avenir. Premièrement, la Lettre d'Intention (LOI) formalise l'intérêt d'un producteur ou d’un talent pour votre projet ; elle n'a généralement pas de valeur contraignante, servant d'expression d'intention pour poursuivre les discussions. Par exemple, la LOI d’un acteur connu permet de créer de l’intérêt pour les distributeurs, les investisseurs, d’agents, d’autres talents, etc. Deuxièmement, le Deal Memo est un document qui engage les parties et résume les termes essentiels d'un accord, le temps qu’un contrat en bonne et due forme soit signé. Enfin, si un après-midi sur la plage vous rencontrez un producteur étranger, vous pourriez aussi négocier un accord de coproduction, permettant aux films d'acquérir le statut national dans plusieurs pays, facilitant l'accès aux aides publiques de chaque pays et aux aides européennes, le cas échéant. Protéger et structurer sont les piliers qui permettront à votre projet de trouver son public. Préparez un dossier clair (note d’intention, synopsis, teaser éventuel), documentez vos échanges, et n’hésitez pas à consulter un avocat dès les premières démarches pour sécuriser vos droits. Laurence Benhamou Avocate aux barreaux de Paris et de Californie
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Legal essentials for Safeguarding your Script
Legal essentials for Safeguarding your Script Are you meeting with a producer at a film market? Here are some tips to help you prepare for the meeting. This is a chance to exchange ideas, a moment that can open many doors. But how do you send that spark, which exists only on paper or in your mind, to the screen while securing every step along the way? Turning your pitch into the film or series of your dreams requires balancing creative passion with legal obligations. France being a country that recognizes copyright, your script is protected from the moment it's created. To strengthen this protection and prevent any risk of plagiarism, it is recommended to register your synopsis with the SACD, even if you are not a member. You can also protect your work by depositing a “Soleau” envelope with the INPI. Doing so provides you with added security, offering proof of prior creation. Then, before presenting your project to anyone, have them sign a Non-Disclosure Agreement (NDA). This commits the parties to keep all information, whether spoken or written, confidential. Any unauthorized disclosure constitutes a contractual breach. To further reinforce traceability, you can also number or watermark the script with the recipient’s name. And if the producer likes your script, they may offer you an option agreement allowing them to reserve the rights for a set period of time while the project is developed. At the end of the agreed-upon period, the producer can exercise theoption by paying the outstanding balance or relinquish the project. Once a producer is on board, several pre-contracts can help structure relationships and lay the foundation for the future. First, the Letter of Intent (LOI) formalizes a producer’s or talent's interest in your project; it is usually not legally binding and serves as a statement of intention to continue discussions. For example, an LOI from a well-known actor can create interest among distributors, investors, agents, other talents, and so on. Second, the Deal Memo is a document that binds the parties and summarizes the essential terms of an agreement while a formal contract is being prepared. Finally, if you meet a foreign producer during a sunny afternoon at the beach, you could also negotiate a co-production agreement, allowing the film to acquire national status in several countries and giving access to public funds from each country, as well as to European funding, when relevant. Protection and structure are the pillars that will help your project reach its audience. Prepare a clear presentation (letter of intent, synopsis, possible teaser), document your exchanges, and don’t hesitate to consult a lawyer from the start to secure your rights. Laurence Benhamou Entertainment Attorney in Paris and in California
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What protected content can you use in your film or creative work?
What protected content can you use in your film or creative work? By Laurence Benhamou You’re writing, directing, composing. You’re creating a film, a series, a piece of music, a visual or sound project. And a question comes up: Can I use that image I found? That piece of music I love? That passage of text? That location? That voice? That face? Creating often means drawing on what already exists. But be careful: any existing content may be protected. And each type of material follows its own legal rules. Music? If it’s still protected by copyright, even a short excerpt requires permission. You need to identify the rights holder—often via SACEM or SDRM—and request a license. And no, being available online doesn’t mean you’re free to use it. An image or a photo? Has it entered the public domain? Was it released under a free-use license? Always check. Even “royalty-free” images often require attribution or have usage restrictions. A location, a building? Some modern architectural works are protected. And filming in a private space generally requires written permission. A person shown or filmed? The right to one’s image applies: you must get their consent, even in a public setting. Blurring isn’t always enough. A literary quote or passage? Quoting is allowed under strict conditions: it must be brief, justified by the purpose, and properly credited. Yes, there are exceptions—public domain, short citation, parody, caricature—but they apply only in very specific cases. The key is to anticipate. Every element you include can raise legal issues. These should be addressed during writing or editing—not once the project is done. It’s not just a formality: it’s what ensures your work can be released, sold, or shared securely. Laurence J. Benhamou, Esq. Entertainment Attorney in Paris and in California
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Is Your AI-Assisted Work Protected by Copyright?
Is Your AI-Assisted Work Protected by Copyright? By Laurence J. Benhamou, Esq. If you’re using AI to compose music, write scripts, or generate visuals — you’re not alone. But here’s what most creators don’t realize: Your work might not be protected the way you think it is. Why? Because copyright in the EU only protects human authorship. If your creation was generated entirely by AI — no personal input, no creative decisions — it likely falls into a legal grey zone. It may not qualify for protection at all. But if you actively shaped the result — crafted prompts, selected outputs, combined elements, edited with creative intent — then you might still be the legal author. The more control you hold, the stronger your claim. And what about moral rights? The right to be credited, to defend the integrity of your work — These are strictly reserved for people, not machines. So if AI played a big role, keep a record of your process. Document how your creative input piloted the final result. Meanwhile, the EU is starting to respond. The proposed AI Act brings transparency rules. The GDPR already protects your personal data — including your image, your voice, your style — when it’s used to train machines. Still, the law is evolving. Until it catches up, your best protection is to know your rights — and assert them. Even if AI helps you create, you deserve the credit.
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